Ce projet est né de plusieurs questions ayant trait à la colonisation, les institutions qui l’encadrent et les formes de discipline qu’elles exercent. Les relations qui se nouent entre l’espace, les corps et les objets servent de moyen d’investigation, en même temps qu’elles représentent un territoire de réflexion. 

Dans les sessions que nous proposons, nous travaillons avec diverses pratiques artistiques allant de la danse au dessin en passant par la sculpture et la performance, en prêtant attention à la plasticité que nous offrent les matériaux et à la manière dont cela nous permet d’élargir les possibilités du discours. Le travail collectif est l’un de nos principaux intérêts, ouvrir les au public. La collaboration avec des groupes et des entités nous permettra d’établir des liens entre les institutions et les citoyens, favorisant ainsi la création de communautés. 

Le fait que María Alcaide soit issue du domaine de la pratique artistique et Juliana Guerrero de la pratique théorique (recherche artistique) génère une chorégraphie qui questionne les limites entre ces deux domaines.